Photo d'illustration
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Les NIH ont analysé 24.000 échantillons sanguins prélevés chez des volontaires dans le pays entre le 2 janvier et le 18 mars 2020. Des anticorps contre le virus du SARS-CoV-2 ont été détectés chez neufs patients - via deux tests sérologiques différents pour minimiser le risque de faux positifs. Les anticorps recherchés par ces tests (IgG), qui «neutralisent» la capacité du virus à infecter des cellules, n'apparaissent que deux semaines après l'infection.
Les premiers échantillons positifs sont ceux de participants de l'Illinois et du Massachusetts, prélevés respectivement les 7 et 8 janvier 2020, ce qui suggère que le virus les a infectés fin décembre. Ces personnes ne se trouvaient ni à New York ni à Seattle, deux villes qui ont été considérées comme les portes d'entrée du virus.
«Les tests d'anticorps nous permettent de mieux comprendre la diffusion du SARS-CoV-2 aux États-Unis durant les premiers temps de l'épidémie dans le pays, au moment où les tests étaient limités», a souligné Keri Althoff, professeur associé d'épidémiologie à l'université Johns Hopkins, et auteur principal de l'étude.