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L’objectif est toujours de dépasser les blocages sur le massif plan de relance post-coronavirus en discussion.
Depuis vendredi, les Pays-Bas et leurs alliés «frugaux» résistent aux appels de l’Allemagne et de la France, les deux poids lourds de l’Union, à accepter un plan qui bénéficierait aux pays les plus touchés par la pandémie, l’Espagne et l’Italie en tête. Sur la table des négociations, un fonds constitué par une capacité d’emprunt de 750 milliards d’euros pour relancer l’économie européenne mise à terre par la pandémie, adossé au budget à long terme de l’UE (2021-2027) de 1 074 milliards d’euros.
L’unanimité des 27 États membres étant requise, un compromis est particulièrement difficile. Samedi, le président du Conseil européen Charles Michel avait fait une proposition révisée pour tenter de lever les réserves des Pays-Bas et de leurs alliés sur le plan de relance. Il devrait en faire une nouvelle dimanche, après les entretiens menés dans la nuit.