Il s’agit de l’Australie, du Canada, de la République de Corée, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, du Rwanda, de la Thaïlande, de l’Uruguay, des trois Etats du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie) et des trois Etats des Balkans (Géorgie, Monténégro, Serbie).
La liste devait être définitivement établie avant samedi soir, certaines capitales ayant réclamé un délai pour un examen plus approfondi. Elle pourra être révisée à intervalles réguliers, mais en tout état de cause les Etats-Unis, la Russie, Israël, la Turquie ou l’Arabie saoudite en sont actuellement exclus, la situation de la pandémie de Covid-19 y étant jugée plus grave qu’en Europe. La Chine fait figure d’exception : les voyageurs chinois pourraient entrer en Europe, mais à condition que leur pays respecte le principe de réciprocité en autorisant les voyages des Européens en Chine. Ce n’est pas le cas à ce stade, et c’est jugé improbable à court terme.
La liste n’est pas totalement contraignante, la gestion des frontières restant une compétence nationale. Les pays membres pourraient donc ne pas s’ouvrir à la totalité des quatorze nationalités retenues, mais ils s’engagent, en revanche, à ne pas accepter les ressortissants d’autres États.