Vue du paysage de République populaire démocratique de Corée derrière les fils de fer barbelés clôturant la Zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées, depuis l'île sud-coréenne de Gyodong le 18 juin 2020. (Photo d'illustration) - Ed JONES/AFP |
L’exploit a suscité un déluge de critiques au sein de l’opposition et des médias sud-coréens, effondrés de découvrir que le fugitif n’ait pas été repéré par les militaires sud-coréens, alors qu’il était apparu plusieurs fois sur des caméras de sécurité et que son passage avait même déclenché des alarmes.
Et lorsque sa présence a finalement été signalée, il a fallu trois heures pour arrêter cet homme, qui avait enfilé une combinaison de plongée et des palmes pour contourner la Zone démilitarisée (DMZ). L’homme, âgé selon les médias d’une vingtaine d’années, a touché terre au nord de Goseong, une ville de la côte est. «Il a vraisemblablement nagé pendant environ six heures, vêtu d’une veste matelassée sous sa combinaison de plongée et portant des palmes. Ses habits l’ont aidé à rester au chaud et à le maintenir à flot», a déclaré un responsable de l’état-major interarmes cité par l’agence sud-coréenne Yonhap, qui n’a pas précisé son nom.
Les courants de marée ont joué en sa faveur, a-t-il observé, et il a abandonné tout son équipement avant d’emprunter une canalisation d’évacuation d’eau passant sous les barbelés interdisant théoriquement l’accès de la mer en cette partie du littoral.
Des responsables ont affirmé que cet homme, qui était vraisemblablement un civil, aurait exprimé le désir de faire défection.