Le président de la COP28, Sultan al-Jaber, s'exprime à la cérémonie d'ouverture du Sommet à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 30 novembre 2023. Photo: AFP/TTXVN

Ce fonds vise à atténuer les tensions financières entre le Nord et le Sud, en particulier lors des COP, où les pays les plus démunis soulignent subir les conséquences et les restrictions du dérèglement climatique sans en être les principaux responsables. Dans un premier temps, il est prévu de créer un fonds sous les auspices de la Banque mondiale, capable de débloquer des fonds pour les pays en développement et financé par les nations riches. Les premières promesses ont été annoncées: 225 millions d'euros de l'Union européenne (dont 100 millions de dollars de l'Allemagne), 100 millions de dollars des Émirats arabes unis, 10 millions de dollars du Japon, 17,5 millions de dollars des États-Unis, 75,8 millions de dollars du Royaume-Uni...

"Aujourd'hui, nous avons écrit une page d'histoire... La rapidité avec laquelle nous l'avons accompli est inédite, phénoménale et historique", a souligné Sultan Al Jaber, qui est également à la tête de la principale firme pétrolière émiratie, ADNOC.

Jusqu'au 12 décembre, 70.000 délégués, parmi lesquels les dirigeants de plus de 160 pays, se réuniront à Dubaï, aux Émirats arabes unis, dans le but de renforcer leurs engagements environnementaux et de limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C, conformément à l'objectif établi par l'accord de Paris en 2015.