Un bâtiment gravement endommagé après une frappe aérienne israélienne sur la ville de Rafah, dans la bande de Gaza, le 12 février 2024. Photo: THX/TTXVN |
Cet appel intervient alors que les négociations de trêve, facilitées par le Qatar, n'ont pas progressé de manière significative, et que l'opinion publique mondiale s'oppose fermement à la campagne militaire israélienne visant à attaquer la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Selon une source du mouvement, une délégation du Hamas s’est rendue mercredi au Caire pour rencontrer des représentants de l'Égypte et du Qatar, les deux pays médiateurs aux côtés des États-Unis. Selon un haut responsable égyptien, les négociations en cours ont réalisé des progrès importants. En effet, les parties prenantes ont finalisé l’accord sur une trêve de six semaines et continuent de travailler pour parvenir à un cessez-le-feu à long terme. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a également qualifié les négociations de «constructives et allant dans la bonne direction».
Une offensive militaire israélienne totale contre Rafah, au sud de la bande de Gaza, aggraverait «la catastrophe humanitaire au-delà de toute imagination», s’est de son côté alarmée l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU. «Nous craignons une catastrophe humanitaire dépassant l’imagination», si une incursion à grande échelle de l’armée israélienne se produisait à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué mercredi lors d’une conférence de presse en ligne, Rik Peeperkorn, Représentant de l’OMS dans les territoires occupés de Palestine.
Mercredi également, au moins une personne était morte et huit autres avaient été blessées dans une attaque de missile ce matin-là depuis le sud du Liban vers le nord d'Israël qui, pour l’instant, n’a pas encore été revendiquée, ont rapporté les médias israéliens. Toujours selon les médias israéliens, les bombardements transfrontaliers ayant duré plus de quatre mois entre Tsahal et le Hezbollah auraient tué 6 civils et 9 soldats israéliens. Du côté libanais, le bilan s'élève à plus de 200 morts, pour la plupart des membres du Hezbollah.