Des manifestants participent à une manifestation exigeant la libération de tous les otages kidnappés lors de l'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, à Tel Aviv, Israël, le 3 juillet 2025. Photo : REUTERS/Shir Torem |
Selon un communiqué du bureau du Premier ministre, cette décision fait suite à une évaluation de la situation actuelle et s’inscrit dans le cadre des efforts visant à parvenir à un échange d’otages et à instaurer une trêve basée sur une proposition de médiation qatarie. Cette proposition prévoit que le Hamas libère 10 otages israéliens vivants et remette les dépouilles de 18 autres, en échange d’un cessez-le-feu de 60 jours. Israël libérerait en contrepartie 1000 prisonniers palestiniens, ainsi que 1111 personnes détenues à Gaza après les attaques du 7 octobre 2023. Durant cette période de trêve, les deux camps devraient engager des négociations vers une cessation définitive des hostilités.
Cette annonce intervient alors que plusieurs milliers d’Israéliens ont manifesté vendredi soir sur la place des Otages à Tel Aviv pour exiger un accord rapide avec le Hamas afin de libérer tous les otages encore retenus. D’autres rassemblements ont eu lieu simultanément à Jérusalem, Kiryat Gat et au carrefour de Sha’ar HaNegev, dans le sud du pays, bien que de moindre ampleur.
Ces mobilisations coïncident avec une réunion du cabinet de sécurité israélien, chargé d’examiner la réponse du Hamas à la proposition de Doha, et précèdent la visite attendue de Benjamin Netanyahu aux États-Unis en début de semaine prochaine.