Les analystes sont sceptiques quant à la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu, mais aussi quant à la possibilité que le Hamas libère des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens détenus par Tel-Aviv. Actuellement, le Hamas exige qu'Israël retire complètement ses troupes de Gaza. De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l'armée du pays devait rester sur une bande de terre importante le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte.
À cette occasion, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à une coalition d'États musulmans pour traiter avec Israël. Le dirigeant turc a souligné que les récents efforts de la Turquie pour améliorer les relations avec l'Égypte et la Syrie visaient à établir un front uni contre la menace croissante d'Israël. Il a condamné la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza qui a fait, en onze mois, près de 150.000 morts, pour la plupart des civils.
Le même jour, une campagne de protestation de masse sans précédent dans l'histoire d'Israël, avec environ 500.000 participants, a eu lieu à Tel Aviv et dans d'autres grandes villes, appelant le gouvernement à conclure immédiatement un accord de cessez-le-feu avec le Hamas pour sauver les otages. En plus de Tel Aviv, des manifestations se sont déroulées simultanément à Jérusalem, Haïfa, Kfar Saba, Beer Sheva, Netanya, Rishon Lezion, etc.