Linda Thomas Greenfield, la cheffe de la délégation des États-Unis. Photo: UN News |
Proposé par le Brésil, le texte, tout en condamnant sans équivoque les «attaques terroristes odieuses» perpétrées par le Hamas en Israël à partir du 7 octobre 2023, encourageait la mise en place de couloirs humanitaires et d'autres initiatives pour l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils palestiniens. Il demandait également d'annuler l'ordre donné aux civils et au personnel de l’ONU d'évacuer le nord de l'enclave, ainsi qu'à fournir électricité, eau, carburant, nourriture et fournitures médicales en quantité suffisante à la population de Gaza.
Les États-Unis, en tant que membre permanent, ont exercé leur droit de veto, arguant que le texte ne mentionnait nulle part le droit d'Israël à légitime défense. La Russie et le Royaume-Uni ont choisi de s'abstenir.
Mercredi également, le président américain Joe Biden a quitté Tel Aviv, mettant ainsi fin à sa visite en Israël. En s'adressant à la presse israélienne avant son départ, Joe Biden a réaffirmé que les États-Unis fourniraient tout le soutien nécessaire pour aider Israël à se défendre et à protéger sa sécurité nationale.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a mis en garde contre le risque d'une nouvelle spirale de violence entre Israël et la Palestine. Elle a également souligné que ceux qui ont attaqué l'hôpital Al-Ahli dans la bande de Gaza le 17 octobre, entraînant la mort de plus de 500 personnes, devaient être tenus pour responsables.
À la suite de cette attaque tragique, le président russe Vladimir Poutine a souligné, à l'issue de son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping, que les conflits entre le Hamas et Israël doivent être résolus par le dialogue.