Selon l'OCHA, des milliers de Gazaouis ont déjà dû déménager à plusieurs reprises au cours des huit derniers mois. L'ordre d'évacuation émis par Israël le 1er juillet, couvrant environ un tiers de la bande de Gaza, est le plus important depuis celui d'octobre dernier pour le nord du territoire. Une évacuation d’une telle ampleur aggrave les souffrances du peuple palestinien et accroît les besoins humanitaires.
L'OCHA a rappelé que toutes les parties doivent respecter le droit international humanitaire. Les civils doivent être protégés et leurs besoins essentiels (alimentation, abris, eau et santé) doivent être satisfaits, où qu'ils se trouvent à Gaza.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a également déclaré mardi que les habitants de Gaza n'ont actuellement aucun endroit sûr où vivre. L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) estime que près de 250.000 personnes résidaient dans les zones d'évacuation au moment de l'ordre, lequel affecte plus de 90 écoles, quatre sites médicaux et l'hôpital européen de Gaza (EGH).