La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pham Thu Hang. Photo: An Dang/AVI |
La diplomate a tout d’abord rejeté l’information diffusée sur les réseaux sociaux selon laquelle la récente attaque survenue dans la province de Dak Lak serait due à de la discrimination raciale.
«Nous rejetons cette fausse information. Il s’agissait d’un acte illégal qui a provoqué l'insécurité et le désordre dans la société. Cette affaire sera traitée conformément à la loi", a-t-elle dit.
Pham Thu Hang a précisé que l'affaire faisait toujours l’objet d’une enquête. Plus tôt, s'exprimant devant l'Assemblée générale des Nations Unies en juin, le chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies Dang Hoàng Giang avait appelé les pays et les organisations internationales à coopérer avec le Vietnam dans cette enquête pour empêcher que des actions similaires ne se reproduisent à l'avenir.
Réagissant au plan du gouvernement japonais de rejeter dans l'océan de l'eau traitée de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, plan auquel de nombreux pays d'Asie du Nord-Est et du Pacifique s’opposent, Pham Thu Hang a déclaré que le Vietnam estimait que chaque pays devait avoir la responsabilité d'assurer la sécurité nucléaire, de coopérer avec la communauté internationale et de fournir des informations avec transparence.
«Le Vietnam estime que la responsabilité d'assurer la sécurité nucléaire incombe aux pays utilisant l'énergie atomique. Ceux-ci doivent coopérer avec la communauté internationale, fournir de manière transparente des informations et se comporter de manière responsable conformément au droit international en cas d'accident. Le Vietnam promeut le maintien de la paix et de la stabilité dans la région, la protection du milieu marin et des ressources marines conformément au droit international, à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 a fortiori et aux autres réglementations de l’Agence internationale de l'énergie atomique”.
Répondant à la question d'un journaliste concernant l'information selon laquelle la société qui organise le concert de groupe sud-coréen «Blackpink» avait publié une carte comportant la ligne en neuf traits sur son site web et que le film "Barbie" avait été interdit pour les mêmes raisons, Pham Thu Hang a apporté les précisions nécessaires.
«Je tiens à réitérer que la position du Vietnam sur la revendication de la ligne en neuf traits en mer Orientale est claire et cohérente. L'utilisation de publications avec la ligne en neuf traits porte atteinte à la loi vietnamienne et n’est pas acceptable».