Pour la première fois en plus d’un demi-siècle de conflit armé, les Colombiens ont pu voter sans la menace des guérillas. Le président de la République de Colombie, Juan Manuel Santos, a salué « les élections les plus sûres, les plus transparentes de l’histoire récente du pays ». En tête de la coalition de droite, c’est le Centre démocratique du sénateur et ex-président Alvaro Uribe, farouche adversaire de l’accord avec les FARC, qui a recueilli le plus de voix, obtenant dix-neuf sièges au Sénat et trente-trois à la Chambre des députés.