Le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre du Travail Muriel Pénicaud à la sortie du Conseil des ministres, le 30 août 2017 - Photo REUTERS/Philippe Wojazer |
Patronat et syndicats, eux, attendent de voir. Ils ne connaissent pour l’instant que les grandes lignes de la réforme. Or, comme ils le répètent à tout crin ces derniers jours, « le diable se cache dans les détails ». C’est le cas par exemple pour la création d'un plafond et d'un plancher pour les indemnités prud'hommales en cas de licenciement abusif. Les deux camps y sont favorables sur le principe, mais tout va dépendre des montants et des dérogations décidés par le gouvernement.
La réforme doit aussi permettre aux entreprises de négocier directement dans certains cas avec les salariés en l'absence de délégué syndical. Les syndicats sont réticents : ils ne veulent pas être remplacés ou contournés.