Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à la clôture du sommet des non-alignés (photo : Behrouz Mehri/AFP)
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Le sommet des non-alignés de Téhéran s'est achevé vendredi soir après deux jours d'échanges portant essentiellement sur le nucléaire et sur la crise syrienne. Les représentants des 120 pays membres ont adopté une déclaration finale affirmant notamment le droit de tous les pays à recourir à l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, le refus de toutes sanctions unilatérales et menaces militaires contre un pays, le soutien à la création d'un Etat palestinien et la nécessité du désarmement nucléaire.
Dans cette déclaration finale, les non-alignés ont également réaffirmé leur position concernant les disputes territoriales en mer Orientale, en soulignant la nécessité d’un règlement pacifique des litiges. Dans cet esprit, ils soutiennent les principes définis dans la déclaration de l’ASEAN sur la mer Orientale de 1992, la déclaration sur la conduite des parties en mer Orientale (DOC) de 2002 tout comme la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Les non-alignés ont salué les efforts des parties concernées pour l’observation de la DOC, les considérant comme un pas important vers la mise en place d’un code de conduite des parties en mer Orientale.
Prenant la parole au Sommet, le ministre vietnamien des Affaires étrangères Pham Binh Minh a salué la position du mouvement des pays non-alignés sur cette question. Il a affirmé qu’en tant que pays signataire du traité d’amitié et de coopération de l’ASEAN et de la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, le Vietnam s’engageait à régler les litiges territoriaux par voie pacifique, conformément au droit international dont la convention des Nations Unies sur le droit de la mer.