Le président américain Joe Biden signe un décret portant sur le retour des États-Unis dans l'accord de Paris sur le climat. Photo : reuters
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Entré en fonctions le 20 janvier, Joe Biden avait décidé immédiatement de ce retour. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a lui aussi assuré dans un communiqué que le changement climatique et la diplomatie par la science ne pouvaient plus jamais être des ajouts optionnels dans les discussions de politique étrangère. Répondre aux menaces réelles du changement climatique et écouter nos scientifiques est au coeur de nos priorités intérieures et étrangères, a-t-il affirmé.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a salué vendredi le retour des États-Unis au sein de l'Accord de Paris sur le changement climatique et a exhorté à une action mondiale pour parvenir à des émissions nettes nulles d'ici à 2050.
Près de quatre ans après l'annonce par Donald Trump du retrait des États-Unis, ce retour de la première économie du monde, deuxième plus grosse émettrice de C02, signifie que la quasi totalité des nations de la planète sont aujourd'hui parties prenantes de l'accord signé en 2015.