Ces mesures visent Itamar Ben-Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich, ministre israélien des Finances. Selon les cinq pays, leurs déclarations et leurs actions auraient contribué à attiser les tensions et à porter atteinte aux droits fondamentaux des Palestiniens.
Les sanctions prévoient l’interdiction de se déplacer sur leurs territoires ainsi que le gel de leurs avoirs. Dans un communiqué commun, les pays signataires appellent Israël à respecter le droit international et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux discours extrémistes.
“L’Australie soutient la solution à deux États, car nous sommes convaincus que c’est la meilleure voie vers la paix et la sécurité, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens. Ces deux ministres israéliens comptent parmi les plus fervents partisans des colonies illégales et de la politique de violence”, a déclaré Penny Wong, ministre australienne des Affaires étrangères.
Penny Wong, ministre australienne des Affaires étrangères. Photo: Reuters |
Aux États-Unis, le secrétaire d'État Marco Rubio a critiqué cette décision, estimant qu’elle pourrait compromettre les efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu, libérer les otages et mettre fin au conflit.