 Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères vietnamien Bùi Thanh Son. Photo: TTXVN |
Cet accord marque la fin des tensions frontalières qui opposaient les deux pays voisins depuis plusieurs jours.
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères vietnamien Bùi Thanh Son s’est félicité de ce consensus, lors d’une cérémonie ce lundi à Hanoï:
«Nous nous réjouissons de l’accord trouvé entre le Cambodge et la Thaïlande sur ce cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. C’est un premier pas crucial vers l’apaisement et le retour à la paix.»
 Le Premier ministre cambodgien Hun Manet (à gauche), le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim (au centre) et le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai lors d’une conférence de presse dans l’après-midi du 28 juillet. Photo: Mohd Rasfan / Pool via REUTERS |
L’accord fait suite à une réunion d’urgence organisée à Kuala Lumpur par le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, président en exercice de l’ASEAN. Les deux parties ont accepté de reprendre le dialogue au plus haut niveau et d’organiser des rencontres informelles entre responsables militaires dans les zones frontalières.
«Nous espérons que cet accord ouvrira la voie à la normalisation de nos relations et à la désescalade des tensions. Je remercie le Premier ministre Anwar Ibrahim pour son intervention rapide», a déclaré le Premier ministre cambodgien Hun Manet.
«Lors de cette discussion, nous nous sommes concentrés uniquement sur l’arrêt des combats, pas sur les questions territoriales. L’important est que les populations puissent retrouver une vie normale», a précisé de son côté le porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères Nikorndej Balankura.
La communauté internationale a accueilli favorablement cet accord. Le secrétaire général de l’ONU António Guterres et le secrétaire d’État américain Marco Rubio ont tous deux salué cette initiative de paix.
Les affrontements, les plus graves entre les deux pays depuis plus de dix ans, avaient éclaté le 24 juillet, près du temple de Ta Moan Thom, avant de s’étendre le long de la frontière, causant 38 morts au total (25 côté thaïlandais et 13 côté cambodgien).