Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov (gauche) et son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu. Photo: AFP/ TTXVN |
Sergueï Lavrov s'est dit «prêt à sécuriser, en coopération avec Ankara», les exportations de céréales ukrainiennes, mais sans annoncer de mécanisme concret propre à rassurer Kiev, tout en assurant que Moscou ne profiterait pas de la situation pour pousser son avantage sur le terrain militaire.
Le ministre turc a quant à lui estimé «raisonnable» le plan élaboré en ce sens par les Nations unies, où les navires ukrainiens seraient escortés par la flotte turque. Plan qui exige toutefois «des discussions supplémentaires avec Moscou et Kiev pour garantir la sécurité des navires».
Le conflit en cours depuis le 24 février fait flamber les prix et peser un grave risque de famine dans les pays qui en dépendent, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. Depuis son début, aucun navire n'ose acheminer des céréales ukrainiennes depuis l'un des trois terminaux céréaliers du pays sur la mer Noire, à savoir Odessa, Marioupol et Mykolaïev.