A coups de matraque et de balles de caoutchouc, la police espagnole a tout fait dimanche pour tenter d'empêcher un référendum interdit sur l'indépendance de la Catalogne, faisant plus de 90 blessés, Madrid et Barcelone se renvoyant la responsabilité des incidents.
Dès l'heure d'ouverture des bureaux de vote, la police et les unités anti-émeutes de la Garde civile étaient intervenues pour saisir les urnes dans des bureaux de vote à Barcelone et à Gérone, la ville du président indépendantiste Carles Puigdemont.
A plusieurs reprises, les policiers casqués ont défoncé les portes des bureaux devant des militants qui entonnaient des chants indépendantistes lors de ce scrutin qui constitue, selon le quotidien El Pais, le "plus grand défi" de l'Etat espagnol depuis la mort de Franco en 1975.