En clair, le gouvernement espagnol est désormais tout à fait prêt à utiliser l'article 155 de la Constitution. Celui-ci lui permettrait de prendre le contrôle direct de certaines compétences comme la police, l'éducation ou les finances. Il ne peut être déclenché que par une majorité absolue de sénateurs.
Le temps est désormais compté. Le gouvernement espagnol a donné jusqu’à jeudi 10 heures au président séparatiste catalan, Carles Puigdemont, pour revenir à la légalité. Lundi, il avait encore refusé de dire clairement s’il écartait une déclaration unilatérale d’indépendance.