La vice-présidente espagnole Soraya Sáenz de Santamaría le 24 novembre 2016 - Photo DESIREE MARTIN / AFP

La vice-présidente menace d'utiliser cet article pour "rétablir la loi et la démocratie" en Catalogne. L'article 155 autorise l'exécutif national à "prendre les mesures nécessaires pour la contraindre à respecter ces obligations ou pour protéger l’intérêt général". Pour cela, le gouvernement "pourra donner des instructions à toutes les autorités des communautés autonomes". 

L'influente maire de Barcelone s'est prononcée lundi contre une déclaration unilatérale d'indépendance du gouvernement catalan, demandant aussi au gouvernement espagnol de retirer les renforts policiers envoyés dans la région.

De toute l’Europe, la pression sur la Catalogne s’intensifie. A quelques heures de ce qui reste une potentielle déclaration d’indépendance, les gouvernements de l’Union européenne, à commencer par la France, mettent en garde Carles Puigdemont. En cas de sécession, la Catalogne serait isolée. “Si son indépendance était reconnue, la première conséquence serait la sortie automatique de la Catalogne de l’Union européenne”, a expliqué Nathalie Loiseau, la ministre chargée des Affaires européennes.