Le président catalan destitué Carles Puigdemont arrive pour une conférence de presse à Bruxelles, le 31 octobre 2017. Photo: NICOLAS MAETERLINCK/AFP |
L'Audience nationale, soit la plus haute juridiction espagnole en matière pénale, doit leur notifier leur inculpation pour faits de rébellion et sédition. Installé depuis trois jours en Belgique, Carles Puigdemont a assuré devant les médias qu'il ne se soustrairait pas à la justice, mais il réclame des garanties, notamment la tenue d'un procès impartial. Dans la soirée du 31 octobre, deux de ses conseillers sont rentrés à Barcelone.
Toute la question désormais est donc de savoir si Carles Puigdemont sera bien à Madrid jeudi 2 novembre, faute de quoi il pourrait être visé par un mandat d'arrêt.
Lors d’une conférence de presse, Carles Puigdemont s’est à nouveau présenté comme le président légitime de la Catalogne et dit vouloir rester en Belgique sans y demander l’asile, par liberté et sécurité, et ce jusqu’à ce que les conditions d’un procès équitable lui soient garanties.