Des militants du groupe Forum de la jeunesse du Cachemire crient des slogans en brûlant une photo du Premier ministre indien Narendra Modi et du drapeau indien lors d'une manifestation à Lahore, le 15 août 2019. ARIF ALI / AFP |
La situation explosive au Cachemire inquiète aussi les ressortissants pakistanais installés en Inde. Jeudi, des milliers de manifestants arborant des drapeaux du Pakistan ont protesté devant l’ambassade d’Inde à Londres. Arrivés à bord de cars munis de pancartes proclamant «Le Cachemire saigne», les contestataires étaient encadrés par la police britannique, qui a viellé à les séparer d’une contre-manifestation en faveur de l’Inde et qui a interpellé plusieurs personnes.
Le Jammu-et-Cachemire, une région himalayenne en majorité peuplée de musulmans, également revendiquée par le Pakistan, est depuis le 4 août totalement coupé du monde. Un moratoire sur les communications et de fortes restrictions à la circulation avaient été imposés par les autorités indiennes avant l’annonce de la révocation de l’article 370 de la Constitution, qui conférait un statut spécial à la zone.