L’amendement a été approuvé par 315 voix contre 274.
C’est un message clair envoyé à Boris Johnson, candidat favori au poste de chef du gouvernement britannique, qui martèle depuis le début de sa campagne que le Royaume-Uni quittera l’Union européenne le 31 octobre, accord ou pas, rendant la possibilité d’un «no deal» de plus en plus tangible.
S’il est Premier ministre et qu’il échoue à renégocier avec l’UE l’accord de séparation, Boris Johnson assure qu’il ne demandera pas de nouveau report du Brexit, se disant prêt à faire sortir le pays sans accord, un scénario dont les conséquences sont redoutées par les milieux économiques.
Le divorce avec l’UE, initialement prévu le 29 mars, a déjà été repoussé deux fois et est désormais fixé au 31 octobre.