Les députés
britanniques vont devoir voter plusieurs de ces propositions mardi pour
tenter de trouver une issue au Brexit. Ils vont ainsi pouvoir reprendre la main
vis-à-vis de l’exécutif, après avoir rejeté l'accord de sortie conclu par
le gouvernement avec Bruxelles.
La chambre des Communes a massivement rejeté le 15 janvier l’accord de
sortie de l’Union européenne négocié pendant des mois par la Première
ministre Theresa May avec l’Union européenne, ouvrant la possibilité d’un
divorce sans accord («no deal») qui effraie les milieux économiques et une
partie de la classe politique.
Après ce rejet, Theresa May n’a pas produit de plan alternatif,
contrairement à ce que réclamaient les parlementaires. Les députés ont
donc rédigé des amendements pour exprimer leurs attentes et tenter d’infléchir
la suite du processus.
Ces amendements, débattus et votés
mardi, visent principalement à réclamer une renégociation du traité de retrait,
à empêcher un Brexit sans accord, à retarder le divorce, ou encore à obtenir
l’organisation d’un second référendum.