Lors d'un conseil des ministres
qu'elle a jugé "productif", la Première ministre britannique a
réaffirmé mercredi le 11 juillet son autorité.
Certes, le
compromis trouvé avec la majorité des membres du gouvernement vendredi
dernier lors d'un séminaire (à Chequers, à côté de Londres), qui prévoit le maintien
de liens commerciaux étroits avec l'UE, a provoqué le départ de Boris Johnson
et de David Davis, respectivement ministres des Affaires étrangères et du
Brexit, et a suscité la colère des plus farouches partisans de la rupture avec
Bruxelles. Mais les choses ne sont pas si tranchées au royaume, car lors du
conseil consacré à ce plan qui sera publié jeudi sous la forme d'un "livre
blanc", Theresa May a tout de même obtenu le soutien d'un proche de
Boris Johnson du ministre de l'Environnement, Michael Gove, qui a exclu de
démissionner.