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«Il semble que nous soyons très près de la dernière ligne droite», a
commenté le président du Conseil européen Donald Tusk. C’est lui qui a annoncé
le feu vert de l'UE, quelques heures seulement après l’annonce de l’accord
trouvé dans les derniers instants avant l’ouverture du sommet européen. Les
chefs d’État et de gouvernement attendent maintenant que le Parlement européen
ratifie le document et «s’assure d’une entrée en vigueur le
1er novembre».
Quant au premier ministre irlandais Leo Varadkar, il s’est félicité d’un
accord «bon pour l’Irlande et l’Irlande du Nord» qui «respecte une histoire et
une géographie uniques».
Aux côtés du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker,
Boris Johnson a exhorté les députés britanniques à soutenir l’accord pour
«faire aboutir le Brexit», à la date prévue du 31 octobre.
Mais l’annonce aussitôt faite, les modifications à l’accord de retrait à
peine publiées, le parti unioniste nord-irlandais DUP, allié-clé du Parti
conservateur de Boris Johnson, a jeté un froid en affirmant son opposition à
l’accord trouvé. Le DUP, qui compte 10 députés à la Chambre des
communes, a dit ne pas être «en mesure de soutenir ces propositions au
Parlement», sur les questions de règlement douanier et du consentement de
l’exécutif nord-irlandais au projet de Brexit.