Le président biélorusse Alexandre Loukachenko. Photo: TTXVN |
Le président Alexandre Loukachenko a soumis au Parlement biélorusse un projet de loi visant à suspendre les opérations liées au FCE. Cette manœuvre est perçue comme un geste de défiance envers les normes de sécurité établies et comme un message clair aux pays occidentaux: Minsk est prêt à assumer un rôle militaire plus affirmé dans la région.
Le Traité FCE, signé en 1990 entre les pays de l’OTAN et ceux du Pacte de Varsovie, avait pour but de réduire les tensions post-Guerre Froide en limitant le déploiement des forces armées conventionnelles en Europe et en instaurant des mécanismes de vérification. En 1999, une adaptation du traité a été convenue, établissant des plafonds spécifiques pour certains pays, plutôt que pour des blocs entiers. Cependant, cette mise à jour n’a jamais été ratifiée par les membres de l’OTAN.
La Russie, après des désaccords sur les termes du FCE, a suspendu sa participation en 2007, avant de se retirer complètement en 2023. En réponse, les pays de l’OTAN ont également suspendu leur participation, marquant une érosion progressive de l’accord.