Le commissaire européen au climat, Wopke Hoekstra. Photo: AFP/TTXVN |
Selon cette enquête annuelle, environ 60% de la population en Europe, 63% aux États-Unis et 72% au Japon soutiennent l'augmentation des financements destinés à lutter contre le changement climatique en faveur des pays sinistrés. Ce taux favorable atteint également 74% en Chine, même si, selon certains critères, la Chine se considère toujours comme un pays en développement et ne peut donc pas partager la responsabilité à parts égales avec les États-Unis, l'Union européenne ou le Japon.
Selon Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d'investissement, les résultats de cette enquête montrent que la majorité des gens dans le monde sont désormais conscients de l'impact majeur du changement climatique et de la nécessité de redoubler les efforts pour protéger l'environnement en tandem avec la résolution du problème de l'injustice socio-économique à l'échelle mondiale.
De son côté, le commissaire européen au climat, Wopke Hoekstra, a estimé qu'il était temps pour les pays de mettre de côté les arguments sur les responsabilités passées en matière de contributions financières en faveur de l'environnement.
"Il faut relever notre ambition. Tout pays capable de contribuer aux financements à vocation climatique devrait le faire. Face à la question climatique de plus en plus importante, il n'est plus logique de rester coincé dans les mentalités partisanes du passé. C’est un problème commun auquel le monde entier doit s’attaquer ensemble", a-t-il martelé.
Ce sujet devrait être abordé dans le cadre de la COP28, qui débutera ce jeudi 30 novembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Le lancement d'un «Fonds pour les pertes et dommages climatiques», avec pour objectif de collecter plus de 100 milliards de dollars par an pour aider les pays gravement touchés par le changement climatique, est attendu lors de ce sommet.