Depuis le 5 novembre, les États-Unis ont rétabli des sanctions contre le secteur de l'énergie iranien, conséquence du retrait des États-Unis de l'accord international visant à limiter le programme nucléaire iranien.
Ces sanctions risquaient de priver l'Irak, allié à la fois de Washington et de Téhéran, de précieuses livraisons d'énergie - électricité et gaz - iraniennes, faisant craindre de nouvelles manifestations populaires contre les coupures de courant.
L'Irak bénéficie de 28 millions de mètres cube de gaz iranien chaque jour pour alimenter entre autres ses centrales électriques et importe directement 1.300 mégawatts d'électricité produite chez son voisin.