Photo: quochoi.vn
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Selon Vu Thi Luu Mai, députée de Hanoï, il faut s’assurer de l’efficacité des politiques fiscales et monétaires au service de la relance économique.
«Si nous acceptons d’avoir un déficit budgétaire et de contracter de nouveaux emprunts pour réunir les 346 mille milliards de dôngs destinés à soutenir la relance, c’est pour que cet argent produise des sommes encore plus importantes. Nous devons nous assurer que la répartition s’effectuera suivant des critères et des conditions bien stricts, que ce soit pour l’allègement des charges fiscales ou des taux d’intérêt. Certains disent que tous les secteurs doivent pouvoir bénéficier de ce paquet d’aides, mais il me semble évident que cette somme doit aller en priorité aux secteurs les plus impactés par l’épidémie et à ceux qui sont susceptibles d’engendrer de la croissance», a-t-elle dit.
Selon Mai Van Hai, député de la province de Thanh Hoa, le tourisme, l'hôtellerie, la restauration, les transports sont les secteurs qui ont le plus urgemment besoin d’aide. Il estime par ailleurs qu’il convient de mobiliser des ressources domestiques plutôt que d’emprunter à l’étranger.
D’autres députés ont souligné la nécessité de faciliter l’accès des entreprises au paquet d’aides, lequel doit profiter non seulement aux travailleurs du secteur formel mais aussi aux travailleurs du secteur informel. L’aide prévue pour le logement doit augmenter, ont-ils proposé.
A noter que le programme de relance et de développement socioéconomique du gouvernement qui est actuellement présenté à l'Assemblée nationale, est prévu pour s’échelonner sur 2 années: 2022 et 2023. Les députés devraient voter son budget de 346 mille milliards de dôngs, soit 15,2 milliards de dollars, le 11 janvier prochain.