ASEM 12: Le Premier ministre vietnamien avance trois propositions

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(VOVWORLD) - Ce vendredi à Bruxelles, avec ses homologues singapourien, norvégien et espagnol, le Premier ministre vietnamien Nguyên Xuân Phuc a été invité à prendre la parole lors de la deuxième session plénière du 12e Sommet de l’ASEM. 

Celle-ci portait sur la consolidation du système multilatéral et la promotion du partenariat ASEM face aux défis mondiaux.

Nguyên Xuân Phuc y a avancé trois propositions.

Primo, l’ASEM doit être pionnière dans la promotion de la coopération multilatérale et de l’ordre international. L’Asie et l’Europe doivent collaborer étroitement pour relever ensemble les défis, traditionnels comme nouveaux, maintenir la paix, promouvoir le dialogue, instaurer la confiance, veiller au respect du droit international et des normes communes. D’après le Premier ministre vietnamien, l’ASEM doit œuvrer pour une gouvernance économique et financière mondiale plus équitable, un système commercial multilatéral ouvert, transparent, inclusif et basé sur le droit. L’Organisation mondiale du Commerce doit jouer un rôle plus important.

Secundo, l’ASEM doit être la première à prendre des engagements concernant la résilience au changement climatique, aux catastrophes naturelles, mais aussi la gestion durable des ressources naturelles. L’Asie et l’Europe doivent collaborer dans les domaines de la sécurité alimentaire, des énergies, des ressources en eau, notamment par le biais de la coopération entre les pays riverains du Mékong et du Danube et par la réduction des déchets en plastique en mer. Le Premier ministre vietnamien a appelé les pays développés de l’ASEM à aider les pays en voie de développement en matière de finances et de technologie pour que ceux-ci puissent développer une économie verte.

Tertio, Nguyên Xuân Phuc estime que la priorité absolue de la coopération Asie-Europe doit être le développement durable et inclusif lié à l’innovation. Il faut selon lui promouvoir une croissance socioéconomique inclusive, réduire durablement la pauvreté, garantir la qualité de l’éducation, relier les centres d’innovation, de formation et de recherche, mais aussi les réseaux de femmes d’affaires et les différents peuples. L’ASEM doit aider les groupes les plus vulnérables à accéder au numérique, s’adapter aux changements et faire face aux risques multiples.

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