Damas a approuvé hier la présence d’inspecteurs russes sur son territoire pour vérifier les accusations, venant du pouvoir comme de l'opposition, d'utilisation d'armes chimiques. Selon le gouvernement syrien, des groupes terroristes, dont al-Qaïda, ont tiré un missile équipé d'une tête chimique sur le village de Khan Aassal, aux environs d'Alep, tuant 16 personnes et en blessant une centaine d'autres, la plupart grièvement. Le régime estime que ces armes chimiques ont été transféré en Syrie via la Turquie.
Jeudi, la Maison-Blanche avait indiqué que la Syrie avait probablement utilisé des armes chimiques, probablement du gaz sarin, dans la guerre civile qui dure depuis maintenant deux ans. Le conflit a fait plus de 70 mille morts et des centaines de milliers de déplacés. Par ailleurs, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a pressé la Syrie d'accorder aux inspecteurs de l'ONU l'accès immédiat et illimité au pays afin qu'ils puissent vérifier les allégations d'utilisation d'armes chimiques.