Le président israélien Isaac Herzog (droite) et le secrétaire d'État américain Antony Blinken. Photo: AVI

Il a insisté sur le fait que la libération des otages était essentielle pour les efforts diplomatiques américains. Actuellement, on estime que 129 Israéliens sont toujours détenus à Gaza, et que 34 d’entre eux auraient perdu la vie.

Plus tard dans la journée, lors d'une réunion avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem,  le chef de la diplomatie américaine a rappelé l'opposition ferme des États-Unis à toute attaque contre Rafah, une ville située dans le sud de la bande de Gaza.

Cette visite marque la septième intervention d’Antony Blinken au Moyen-Orient depuis le début du conflit en octobre dernier. Au cours de ce déplacement, il a également cherché à promouvoir un soutien renforcé pour la bande de Gaza. En Jordanie, il a affirmé que la mise en place d'un cessez-le-feu à Gaza et l'augmentation de l'aide humanitaire étaient deux objectifs indissociables.

En réponse aux déclarations de Blinken, Sami Abu Zuhri, un haut responsable du Hamas, a qualifié d'«injustes» les accusations du secrétaire d'État américain concernant l'accord de cessez-le-feu à Gaza. Il a également révélé que le Hamas examinait toujours la proposition d'un cessez-le-feu en échange des otages.