L'ambassade américaine devrait s'installer à Jérusalem en mai prochain. Photo: JACK GUEZ / AFP
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L'Organisation de libération de la Palestine (OLP), par la voie de son
secrétaire général Saëb Erakat, a qualifié le 23 février de «provocation»
la décision américaine de transférer en mai 2018 l'ambassade des
Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, et estimé que l'administration
Trump était devenue un obstacle à la paix.
«Par une telle décision, l'administration Trump finit de
s'isoler complètement et devient une partie du problème et non plus de la
solution», a déclaré à l’AFP Saëb Erakat, réaffirmant que la présence de
l'ambassade américaine à Jérusalem «contrevenait au droit international».
De même, la Turquie a accusé, le 24 février dans un
communiqué, Washington de saper les espoirs de paix. «En réaction à cette
décision extrêmement préoccupante prise par les Etats-Unis, la Turquie
continuera, avec la majorité de la communauté internationale, de défendre les
droits légitimes des Palestiniens», a affirmé le ministère turc des Affaires
étrangères.
Cette décision illustre pour Ankara «l'insistance [du
gouvernement américain] à démolir les conditions de la paix en foulant aux
pieds le droit international et les résolutions du Conseil de sécurité des
Nations unies sur Jérusalem».