C’est ce qu’a confirmé lundi à Rome le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, à l'ouverture d'une conférence à Rome sur le désarmement nucléaire. L'AIEA avait déjà affirmé le mois dernier que l'Iran respectait bien ses engagements.
La cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini a rappelé de son côté que le respect par l'Iran de ses engagements en la matière avait déjà été vérifié à huit reprises. Il est temps d'ouvrir de «nouveaux canaux dans la coopération internationale, et certainement pas de les démanteler», a-t-elle déclaré.
Le président américain, Donald Trump, qui juge que l'Iran ne respecte pas «l'esprit» de l'accord nucléaire, devrait annoncer dans les prochains jours qu'il ne le «certifie» pas, renvoyant de fait la balle dans le camp du Congrès. Une loi oblige le président américain à dire au Congrès, tous les 90 jours, si l'Iran respecte le texte et si la levée des sanctions qui l'accompagne est bien dans l'intérêt national des Etats-Unis. En cas de «non-certification», la loi donne au Congrès 60 jours pour décider de réimposer ou non des sanctions.