C’est en tout cas ce qu’a affirmé vendredi le conseiller national à la sécurité britannique. «Selon nos informations, l’intérêt des services de renseignement russes pour les Skripal remonte au moins à 2013, lorsque des comptes e-mails appartenant à Ioulia Skripal ont été visés par les cyber-spécialistes du Gru», le service de renseignement militaire russe, souligne Mark Sedwill dans une lettre adressée au secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg et publiée par l’agence de presse britannique Press Association.
Sergueï Skripal et sa fille Ioulia avaient été retrouvés inconscients, le 4 mars, sur un banc à Salisbury (sud de l’Angleterre), où vi l’ex-agent double russe de 66 ans. La police britannique estime qu’ils sont entrés en contact avec le poison - un agent innervant de la famille Novitchok, selon Londres - au domicile de l’ex-espion, où sa fille était venue lui rendre visite de Russie, une thèse reprise par Mark Sedwill.