La Russie a assuré, mercredi 21 mars, que l’empoisonnement
de l’ancien agent double était soit une « attaque terroriste »,
soit une « mise en scène ». Ces propos ont été tenus lors
d’une réunion organisée par le ministère des Affaires étrangères russe à
laquelle l’ambassadeur britannique a refusé de se rendre.
Plus tôt dans la
journée, la tension était encore montée d’un cran entre les deux pays quand
l’ambassade britannique en Russie a annoncé que son ambassadeur, Laurie
Bristow, ne « participera [it] pas à cette
réunion », mais pourrait être représenté par un fonctionnaire de « niveau
opérationnel ». Si la porte-parole du ministère des Affaires étrangères
russe, Maria Zakharova, a assuré que « l’important n’[était] pas
le statut [des personnes participant à la réunion] mais qu’une
discussion se tienne », ajoutant que « cent quarante personnes
étaient déjà accréditées ce matin », le Kremlin a pris ce désistement
comme un affront. « C’est une nouvelle manifestation éloquente d’une
situation absurde où l’on pose des questions mais on ne veut pas entendre les
réponses », a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.