Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman, à Riyad, le 24 octobre.
FAYEZ NURELDINE / AFP
|
La France est prête à prendre des «sanctions internationales», «en lien avec ses partenaires», contre «les coupables» du meurtre du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi, a annoncé l’Élysée jeudi 25 octobre, dans la soirée. Lors de cet entretien avec le monarque saoudien, le président français «a fait part de sa profonde indignation face à ce crime et demandé au roi que toute la lumière soit faite sur les circonstances ayant conduit à ce drame», écrit l’Élysée dans un communiqué.
De son côté, la première ministre britannique, Theresa May «a exhorté» l’Arabie saoudite à coopérer avec l’enquête turque sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, lors d’un entretien téléphonique avec le roi Salmane, a annoncé Downing Street.
Jamal Khashoggi a été tué au consulat saoudien à Istanbul, où il s’était rendu le 2 octobre pour des formalités administratives. Après avoir nié sa mort, Riyad, sous la pression internationale, a avancé plusieurs versions, évoquant d’abord une «rixe» ayant mal tourné, puis affirmant que le meurtre avait été commis lors d’une opération «non autorisée», dont le prince héritier, considéré comme l’homme fort du royaume, n’avait pas été informé.