Le but de la manœuvre était avant tout d'amener le Premier ministre à
s'exprimer plus longuement sur l’affaire Benalla.
Dans le détail,
la motion déposée par le président du groupe Les Républicains (LR) à
l'Assemblée nationale Christian Jacob – et signée par le Parti communiste (PC)
et la France Insoumise (LFI) – a été rejetée, 143 députés ayant voté pour, loin
des 289 voix nécessaires à son adoption.
Une deuxième
motion de censure, présentée par le Parti communiste, les socialistes et la
France insoumise a, sans suspense, également été rejetée. Seulement 74 députés
ont voté pour, le groupe LR ayant auparavant annoncé qu'il ne soutiendrait pas
la motion portée par la gauche.
Édouard
Philippe a estimé par ailleurs que "les faits apparaissent désormais
clairement. Ils ne permettent à personne de parler de dérive monarchique ni
d'impunité". Tout en martelant que "les événements du 1er-Mai ne
disent rien de la présidence d’Emmanuel Macron. Le Premier ministre a affirmé
que les deux motions de censure déposées par l'opposition "ne sont rien
d'autre que des motions de blocage".