Malgré les
«incompréhensions» accumulées, le président français Emmanuel Macron a assuré Vladimir Poutine,
lors d'un entretien de plus de trois heures, vouloir «avancer» avec lui aussi
bien sur le nucléaire iranien, que sur la Syrie et l'Ukraine, tout en appelant
son homologue russe à la «responsabilité» liée à son «rôle renforcé» sur la
scène internationale.
Dans un contexte difficile, les deux
dirigeants ont insisté sur les points qui les rapprochent face aux États-Unis
et ont notamment affirmé leur détermination à préserver l'accord sur le
nucléaire iranien signé en 2015.
Sur la Syrie, où le soutien russe a permis au
régime de Bachar al-Assad de reprendre la main, la volonté est de débloquer les
négociations en rapprochant, par la mise en place d'un mécanisme de coordination,
les deux formats concurrents: celui d'Astana, mené par la Russie avec l'Iran et
la Turquie et celui dit du «small group» qui comprend des pays occidentaux
comme les États-Unis, la France ou le Royaume Uni, et l'Arabie saoudite.