Les autorités de Damas ont organisé, les 11 et 12 novembre, une conférence internationale sur « le retour des réfugiés syriens », avec l’aide de la Russie.
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La conférence visait à ramener chez eux plus de six millions de réfugiés qui ont fui la guerre civile dans le pays. Parmi les pays voisins qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés syriens, seuls le Liban et l'Irak ont envoyé des représentants.
Parmi les autres participants figurent une délégation russe et des représentants de l'Iran, du Venezuela et de la Chine, tandis qu'un représentant des Nations unies était attendu en tant qu'observateur. Les pays voisins, la Turquie, le Liban et la Jordanie, accueillent le plus grand nombre de réfugiés syriens. La Turquie, qui soutient les rebelles, n'a pas été invitée à cette conférence.
La priorité de la Syrie devrait être de "créer les conditions d'un retour sûr, volontaire, digne et durable des réfugiés", conformément aux orientations de l'agence des Nations unies pour les réfugiés, a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell dans un communiqué.
La Russie, principal allié du gouvernement de Damas, cherche depuis des années à obtenir le soutien de la communauté internationale pour reconstruire la Syrie et permettre le retour des réfugiés.
Les pays occidentaux conditionnent toute aide à la reconstruction à un règlement politique du conflit en Syrie, tandis que des ONG estiment que les conditions ne sont pas propices à un retour massif des réfugiés même si les combats ont sensiblement baissé en intensité depuis près d'un an.
Depuis le début du conflit en Syrie en 2011, plus de la moitié de la population a fui les combats, 5,5 millions de personnes étant parties à l'étranger.