Selon leur dernier rapport sur cette question, Gaza, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mali et Haïti ont atteint le «niveau d’alerte le plus élevé» alors que le Tchad, le Liban, le Myanmar, le Mozambique, le Nigéria, la République arabe syrienne et le Yémen sont également très préoccupants, de même que le Kenya, le Lesotho, la Namibie, le Niger, le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Malawi, la Somalie, la Zambie et le Zimbabwe.
Selon les deux agences onusiennes, cette menace alarmante s’explique notamment par les conflits qui sévissent dans ces régions, des conflits qui perturbent les systèmes d'approvisionnement alimentaire, déplacent les populations et entravent leurs accès à l'aide humanitaire, mais aussi par des facteurs climatiques et économiques.
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Programme alimentaire mondial estiment également que le phénomène La Niña pourrait multiplier des événements météorologiques extrêmes et menacer gravement des systèmes alimentaires déjà fragiles dans ces régions.