Un champs sec dans la ville de Walgett, en Australie. Photo d’illustration: AFP/AVI

Le rapport en question montre que les concentrations des trois principaux gaz à effet de serre, le CO2, le NO et le méthane, ont continué de croître en 2023. Le niveau de CO2 dans l’atmosphère est désormais plus élevé qu’avant la révolution industrielle de 50%.  Pour Petteri Taalas, le secrétaire général de l’OMM, il est plus que temps de tirer la sonnette d’alarme.

«Par rapport à l’époque préindustrielle, la Terre s’est réchauffée de 1,4 degré Celsius et nous vivons l’année la plus chaude depuis le début des mesures, en 1850. Nous avons atteint des niveaux inédits d’émissions des trois gaz les plus dangereux pour le climat et nous observons une multiplication des phénomènes extrêmes. Dans plusieurs parties du monde, des records de température ont été établis… », a-t-il ainsi alerté.

L’OMM a également rappelé que le réchauffement climatique entraînait une élévation du niveau de la mer et une fonte des glaces. Le niveau de la mer a augmenté deux fois plus vite qu’entre entre 1993 et 2002, et dans l’Antarctique, la banquise a atteint son niveau le plus bas à la fin de l’hiver austral, avec un million de kilomètres carrés de moins que le précédent record.

Face à cette situation critique, le secrétaire général de l’OMM a appelé les dirigeants du monde entier à prendre des mesures urgentes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter les impacts du changement climatique. L’OMM prévoit de publier les données définitives sur l’état du climat mondial au début de l’année prochaine.