Photo: Pham Tiên
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Hồ Nam, 59 ans, est toute la première Chut de Rào Tre à adhérer au Parti communiste vietnamien. Elle a présenté et aidé huit autres villageois à rejoindre le Parti.
«Grâce aux gardes-frontières, nous avons quitté la vie sauvage. Aujourd’hui, nous avons une vie stable avec des champs cultivés, une alimentation quotidienne et des services sanitaires. Nos enfants sont scolarisés. Le Parti et l’État nous ont accordé une attention particulière. De mon côté, je collabore avec les autorités locales et les gardes-frontières pour faire progresser notre communauté», a-t-elle partagé.
Ses propos sont partagés par Hồ Thi Kiên, la cheffe du village de Rào Tre. «Auparavant, nous n’avons pas pu fonder une antenne du Parti parce que le nombre de membres n’était pas suffisant. Petit à petit, les jeunes nous ont rejoints et un jour, le minimum de membres nécessaires à une antenne était atteint. Nous avons enfin pu créer le comité du Parti de Rào Tre. Être membre du Parti me rend plus responsable dans le travail», a affirmé madame Kiên.
Une réunion du comité du Parti de Rào Tre | Photo: Sy Duc
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Les partisans issus de l’ethnie Chut sont les plus motivés à trouver de nouveaux moyens de subsistance pour améliorer qualité de vie de leur communauté. Lors des réunions périodiques, les discussions portent sur les ressources alimentaires du bétail, l’abolition des coutumes arriérées, l’éradication de la faim et de la pauvreté, et surtout, une orientation prometteuse pour la jeune génération.
Rào Tre compte 40 familles originaires de l’ethnie Chut. À l’aide du Parti et de l’État, elles sont sorties de la pauvreté et aujourd’hui, elles participent activement aux programmes de développement socioéconomique local.