Conséquences de la dioxine au Vietnam et les actions pour y remédier

Thanh Phuong
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(VOVWORLD) - Un auditeur allemand, Dietmar Wolf, de Hambourg, nous demande quelles sont les conséquences de l’agent orange largué par l’armée américaine pendant la guerre au Vietnam et les actions mises en place pour réduire ces séquelles.

Bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire.

Jacques Augustin, de Rosny-sous-Bois, en France, nous a écoutés le 27 novembre, de 20h30 à 21h00, sur 7280 kHz, avec un SINPO de 3/5.

Même constat chez Gilbert Dupont, de Loches, également en France, qui nous a écoutés le 3 décembre sur cette même fréquence, de 19h30 à 20h.

Un SINPO de 3/5 a également été donné par Farid Boumechaal, de Batwa, en Algérie, pour la fréquence de 7220 kHz, de 21h à 21h30.

Un autre auditeur algérien, Nouari Naghmouchi, nous écrit: “Je viens de voir à la télévision algérienne beaucoup de contrats signés avec des entreprises vietnamiennes en Algérie. Quel plaisir de voir ces bonnes relations!”

Toujours d’Algérie, Mohamed Bouzeboudja nous écrit: “Mes meilleurs voeux de fin d’année pour toute l’équipe de VOV sans oublier tous les auditeurs.”

Merci chers amis pour vos rapports d’écoute et vos messages. A notre tour, de vous adresser nos meilleurs voeux pour l’année qui s’annonce.

Un auditeur allemand, Dietmar Wolf, de Hambourg, nous demande quelles sont les conséquences de l’agent orange largué par l’armée américaine pendant la guerre au Vietnam et les actions mises en place pour réduire ces séquelles.

Conséquences de la dioxine au Vietnam et les actions pour y remédier - ảnh 1Photo d'archives

Cher ami, entre 1961 et 1971, l’armée américaine a largué sur le Sud du Vietnam près de 80 millions de litres de produits chimiques toxiques, dont 61% d’agent orange contenant 366 kgs de dioxine. Cette substance toxique provoque des maladies congénitales immédiatement après l'exposition mais également à long terme, sur leurs descendants de plusieurs générations.

4,8 millions de Vietnamiens ont été exposés à la dioxine. Le nombre de victimes est estimé à plus de 3 millions de personnes, dont nombreuses sont issues de la deuxième, voire de la troisième génération. Des centaines de millions de personnes ont péri dans la douleur. D’autres continuent de combattre tant bien que mal leurs maladies, souvent incurables. De nombreuses femmes ne pourront jamais jouir du bonheur d’être épouses ou mères. De nombreux enfants sont nés malformés ou condamnés à une vie végétale.

Les forêts situées en amont de 28 cours d’eau ayant été gravement contaminées par la dioxine, on relève dans ces zones une plus grande fréquence des crues et des inondations. Dans les lieux qui abritaient autrefois les entrepôts de l’armée américaine, la concentration de dioxine est des milliers de fois supérieures au niveau acceptable. Les aéroports de Bien Hoa, de Danang et de Phu Cat sont encore les zones les plus contaminées du Vietnam. Selon Vu Chien Thang, un responsable du comité en charge des travaux de décontamination des défoliants, les terres et les cultures prélevées autour de ces  aéroports démontrent que les populations vivant aux alentours sont  toujours exposées aux risques de contamination.

Le gouvernement vietnamien a promulgué plusieurs plans d’action pour lutter contre les conséquences de l’agent orange. Des études ont été menées pour optimiser le traitement des zones contaminées. Dans les zones hautement contaminées, le sol pollué a été enterré. D’autres mesures ont été prises pour réduire la contamination mais pour lutter efficacement contre ses effets pervers, des moyens technologiques plus modernes doivent être utilisés.

Voilà, cher Dietmar Wolf, tout ce que je peux dire à propos de ce sujet. Rendez-vous mercredi prochain, même heure, même fréquence.

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