Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité palestinienne basée à Ramallah en Cisjordanie occupée, a présenté un "décret présidentiel sur la tenue d'élections générales en trois étapes" au président de la Commission électorale, Hanna Nasser, le 15 janvier 2021. Source: Reuters |
L'Égypte essaie en vain depuis 14 ans de réconcilier le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Hamas, mouvement islamiste armé qui s'oppose à toute négociation avec Israël.
Les pourparlers sont destinés à lever les obstacles à l'organisation d'élections législatives le 22 mai et d'un scrutin présidentiel le 31 juillet. Aucune élection palestinienne n'a eu lieu à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est depuis quinze ans.
Outre le Hamas et le Fatah, les délégations d'une dizaine d'autres formations, dont celle du Djihad islamique, participent aux discussions du Caire. Ce groupe, qui avait boycotté les élections de 1996 et 2006, envisage de participer à celles prévues cette année, selon des sources palestiniennes.
Mais la défiance entre les différents mouvements est si forte qu'à l'ordre du jour figurent des éléments de base propres à tout scrutin comme la manière dont seront surveillés les bureaux de vote et la manière dont les recours électoraux seront tranchés par les tribunaux.