L'AIEA préoccupée par les questions nucléaires de la RPDC et de l'Iran

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(VOVWORLD) - Les activités nucléaires de la République populaire démocratique de Corée (RPDC)  demeurent «la source de graves préoccupations», selon le rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) rendu public mercredi 7 septembre.

La poursuite du programme militaire est «profondément regrettable», affirme l'organisme onusien, selon lequel il s'agit «d'une violation manifeste des résolutions permanentes du Conseil de sécurité de l'ONU». «La réouverture du site d'essais nucléaires est vraiment troublante, tout comme l'expansion de l'installation d'enrichissement» et «la poursuite de l'exploitation du réacteur d'une capacité de cinq mégawatts», estime le rapport. Sur le site d'essais nucléaires de Punggye-ri, des travaux ont également eu lieu, note l'AIEA, notamment pour rouvrir un tunnel d'essai. La construction de routes a repris fin août. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a appelé Pyongyang à s'acquitter de ses responsabilités en vertu des résolutions du CSNU, à coopérer avec l'AIEA et à résoudre les problèmes en suspens, en particulier ceux qui ont surgi après que les inspecteurs de l'AIEA ont été expulsés de Pyongyang en 2009.

Toujours selon ce rapport, l’Iran a encore augmenté son stock d’uranium enrichi et il en a désormais plus qu’il n’en faut pour se lancer dans la fabrication d’une bombe atomique. Les stocks d’uranium enrichi dépassent désormais de plus de 19 fois la limite autorisée par l’accord international de 2015. Téhéran a ainsi porté ses réserves totales, à la date du 21 août, à 3 940,9 kg. La République islamique dispose par ailleurs de 55,6 kg d’uranium enrichi à 60 %, seuil proche des 90 % nécessaires à l’élaboration d’une arme atomique.

Rafael Grossi a donc appelé la République islamique à répondre à ses obligations légales et à coopérer au plus vite.

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