Le président iranien Ebrahim Raïssi prononce son discours annuel à l’occasion du Norouz, le Nouvel An perse, à Téhéran le 20 mars 2024. Photo: AFP/AVI

Selon les autorités, Ebrahim Raïssi rencontrait, dimanche matin, son homologue Ilham Aliev à l’occasion de l’inauguration d’un barrage sur la rivière Araxe, près de la préfecture iranienne de Khoda Afarin, le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan. Lors du trajet de retour vers la ville de Tabriz, où le président devait visiter une raffinerie de pétrole, son appareil a procédé à un «atterrissage brutal» en urgence dans une zone montagneuse et rurale près de la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan, dimanche.

Dès la confirmation du décès de M. Ebrahim Raïssi, de nombreux Iraniens ont manifesté leur peine:

"C'est une triste nouvelle non seulement pour moi, mais aussi pour beaucoup de gens dans ce pays. Il était le président élu par les Iraniens, très énergique et impliqué dans tous les aspects de la vie quotidienne. Nous sommes tous profondément attristés."

"C'est vraiment une grande perte. Certains travaux pourraient être suspendus, nous espérons que tout se stabilisera progressivement."

Suite au décès du président iranien, de nombreux chefs d'État de pays tels que les Émirats arabes unis, le Qatar, la Turquie, l'Inde, la Russie et la Chine ont exprimé leurs condoléances. Le Liban a annoncé le début de trois jours de deuil national à partir du 25 mai en mémoire de M. Raïssi. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a présenté ses condoléances tout en soulignant la disponibilité de l'Europe à aider l'Iran à élaborer une cartographie satellitaire pour enquêter sur l'accident. Tel-Aviv a affirmé que l'État hébreu n'avait aucun lien avec l'incident.