L'État hébreux se fixe pour objectif de détruire complètement les capacités militaires du Hamas et d'autres groupes armés. Pourtant, on ignore pour l'instant quand débutera cette offensive.
Des affrontements ont eu lieu ce samedi à la frontière israélo-libanaise. L'armée israélienne a également confirmé avoir mené des frappes aériennes dans l'est de la Syrie, en représailles à un tir de missiles depuis la Syrie en direction du plateau du Golan, sous contrôle israélien.
Face à cette escalade de tensions, les gouvernements ont multiplié les efforts diplomatiques pour imposer un cessez-le-feu et éviter une catastrophe humanitaire dans la région, notamment dans la bande de Gaza.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, s'est rendu ce samedi au Caire pour tenter de trouver une solution avec les autorités égyptiennes. Son homologue saoudien, Faisal ben Farhan al Saud, s'est entretenu le même jour à Ryad avec le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, sur le même sujet.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a annoncé samedi qu'il convoquerait un sommet virtuel le 17 octobre, réunissant les dirigeants de l'Union européenne, pour discuter du conflit entre Israël et le Hamas. Selon lui, l'objectif est de trouver une position commune et de coordonner des actions.
Le vendredi 13 octobre, plusieurs milliers de personnes à travers le monde sont descendues dans la rue pour protester contre les violences et appeler à protéger les civils.
En Europe, des défilés ont eu lieu à Rome, à Berlin, à Londres, à Braband et ailleurs. La police a été mobilisée pour réprimer les extrémistes. Plusieurs pays ont renforcé la sécurité dans les lieux de culte et les écoles juives.
Aux États-Unis, dans de grandes villes telles que Washington, New York, Los Angeles, Portland et Pittsburgh, les habitants ont manifesté leur solidarité envers les civils palestiniens et israéliens.
Des défilés ont également été signalés au Moyen-Orient, mais aussi en Indonésie, au Bangladesh, au Sri Lanka, en Inde, au Pakistan et en Inde.